Les adaptations d’Ernest et Célestine ou comment détourner une création d’auteure

« En 2012, le film d’animation Ernest et Célestine a connu un succès public et critique, comme en témoigne sa nomination à de nombreux prix internationaux, dont le César 2013 du meilleur film d’animation. Cet exemple illustre la logique commerciale du crossmedia contemporain : un long métrage d’animation « d’après les albums de Gabrielle Vincent », suivi de nombreux produits dérivés pendant dix ans. Sachant que l’adaptation cinématographique ne permet jamais une logique de fidélité à la source, cet article se concentre sur les choix faits pour ce film d’animation de 2012 qui ne fait le récit d’aucun des livres de l’auteure. Alors que ce premier film a été annoncé par les adaptateurs comme un « hommage » à l’œuvre graphique de Gabrielle Vincent, il s’agit de mettre en évidence certaines contradictions de cette libre adaptation, en interrogeant les limites de la transposition d’une œuvre graphique et l’effacement des principales dimensions d’une création identifiée par sa sensibilité émotionnelle et esthétique. »

Image extraite du diaporama de mon intervention : C. Plu, « Des films adaptés à leurs novélisations en albums : que transmet-on d’Ernest et Célestine hors des albums de Gabrielle Vincent ? », Colloque Cinéma et littérature de jeunesse : quelles passerelles entres écrits et écrans ?, BnF, 15 novembre 2018.

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